-Vers 575 les Lombards ravagent l’Embrunais. Vers 576 ils
sont vaincus par le patrice Mummol, accompagné de Salonius, évêque
d’Embrun, et de Sagittaire, évêque de Gap à Mustiæ-Calmes
( probablement la Chaup ou les Chalps, dans la vallée de Barcelonnette).
- Vers 578 une troupe de Saxons ayant obtenu l’autorisation de traverser
le territoire d’Embrun, le ravage. Du IXeau Xe siècle le comté
d’Embrun est ravagé par les Hongrois et les Sarrasins, tombe sous
la domination des comtes de provence
-1057, 7 juillet, le pape Victor II, par une Bulle, engage l’archevêque
Viminien à réparer les maux causés à son église
par les Sarrasins et les mauvais archevêques
-1147, Conrad II, empereur, accorde à l’archevêque d’Embrun
la jouissance des droit régaliens
-Vers 1160 un grand nombre de terres, entre autre la moitié de la
ville d’Embrun, sont inféodées à l’archevêque
par Raymond, marquis de Provence.
-1177, Guillaume, comte de Forcalquier, confirme l’acte Précédent.
-1178, 14 juillet, l’empereur Frédéric Barderousse passe
à Embrun
-1202, l’Embrunais passe sous la domination du Dauphin.
-1210, transaction entre l’archevêque, Guigues-André, dauphin,
et Othon, duc de Bourgogne, son frère ; par cet acte, passé
à Embrun, les deux derniers se reconnaissent vassaux du premier.
Même année, le Dauphin confirme les libertés accordées
à la ville d’Embrun par Guillaume IV, comte de Forcalquier. Même
année, les Embrunais font alliance défensive avec les habitants
de Pontis.
-1235, 18 avril, acte de ligue entre les habitants d’Embrun et ceux
de Savines
-1237, 18 mars, les nobles d’Embrun se reconnaissent obligés
aux charges municipales, sauf les prestations matérielles.
-Même année les Embrunais se révoltent contre le
Dauphin et l’archevêque, forcent les prisons, pillent Châteauroux;
un combat sanglant a lieu autour de la ville. Une transaction du 3 décembre
apaise ce soulèvement
-1238, juin, Frédéric II, empereur, confirme les privilèges
de l’archevêque et prend, la même année, les citoyen
d’Embrun sous sa protection.
-1247, 2 juin, Robert, évêque de Gap, et Gratepailli de
Clérieu règlent par sentence arbitral le droit de pariage
entre le Dauphin et l’archevêque
-1252, 15 août, les citoyens d’Embrun, ayant Raymond Thiaud et
Pierre de Ferrières à leur tête, chassent Henri de Suze,
leur archevêque ; ce prélat ne peut rentrer de cinq ans dans
la ville.
-1256, Guigues VII vient à Embrun pour tâcher d’apaiser
les esprits
-1257, n’ayant put réussir, il s’en empare à la tête
de ses troupes
-1258, 20 août, les citoyens rendent toutes leurs chartes de liberté,
qui sont anéanties, leurs sceaux, qui sont brisé, et on leur
confectionne de nouveaux statuts supprimant tous leurs privilèges;
les maisons des chefs de la révolte sont rasées ; on fonde
un anniversaire en mémoire de ces événements.
-1263, 28 juillet, le Dauphin donne aux Embrunais toutes ses forêts,
du Barnafred au Rion-de-Palps, c’est-à-dire sur une étendue
de 20 kilomètres.
-1276, 31 janvier et 4 février, l’empereur confirme les droits
régaliens de l’archevêque
-1294, 19 septembre, Humbert I, dauphin, séjourne à Embrun.
-1297, 14 mars, Jean , dauphin,, comte de l’Embrunais, séjourne
dans cette ville.
-1301, 17 juin, Humbert I confirme les libertés de la ville d’Embrun
-1313, les Embrunais attaquent le palais épiscopal et se livrent
à des violences contre les magistrats de l’archevêque
-1316, à la suite de crimes commis par une compagnie de Gascons
au service de l’archevêque, les habitants élèvent une
muraille entre le palais épiscopal et la ville
-1334, du 22 au 24 octobre, Humbert II, dauphin, est à Embrun
-1338, Boniface d’Embrun, seigneur des Crottes, n’étant pas payé
de 2000 livres que lui doivent les Embrunais, ravage la campagne et détrousse
les habitants
-1368, les murailles de la ville sont réparées fort à
propos, car en 1369 une bande de routier, dits les Provençaux,
passant en Italie, attaque Embrun, est repoussée, mais pille tout
son territoire.
-1380, 10 décembre, Michel Estienne de Perrellos, en prenant
possession du siège archiépiscopal, jure de respecter les
franchises d’Embrun.
-1380, l’archevêque s’oppose à la construction d’une des
murailles de la ville ;
les Embrunais se soulèvent contre lui et sont excommuniés.
Le pape suspend cette excommunication.
-1381, 20 mars, les Embrunais font un traité d’alliance avec
les habitants des puys et promettent de leur donner asile en temps de guerre.
Même année, juin, le duc d’Anjou allant à la conquête
de Naples passe à Embrun avec 10000 hommes.
-1383, le pape lève l’excommunication prononcée en 1380
contre les Embrunais ; cette absolution leur coûte 2000 florin.
-Ver 1390 les milices embrunaises battent au col de Pontis les troupes
du duc de Savoie qui s’étaient emparées de Barcelonnette ;
elles fortifient le col des Orres et empêchent l’entrée des
ennemis en Dauphiné.
-1420, grandes inondations en Embrunais.
-1424, on répare les fondations.
-1449, 7 février, Charles Bayle, bourgeois, laisse à la ville
des domaines dont le revenu doit être donné, leur vie durant,
à de pauvres filles de la bourgeoisie ; cette fondation, nommée
les filleules, existe encore.
-1449, le 15 août et le 11 septembre, Louis II, dauphin, séjourne
à Embrun
-1455, les fortification sont réparées.
-1458, 3 mai Jean Baile prenant possession du siège archiépiscopal
jure de respecter les franchises d’Embrun.
-1490, 10 novembre, Charles VIII passe à Embrun.
-1494, 31 août, le même prince, allant en Italie, couche à
Embrun.
-1495, 24 octobre, il y couche encore revenant d’Italie.
-1496, 31 mai, Rostaing d’Ancézune, prenant possession du siège
archiépiscopal, jure de respecter les franchises d’Embrun.
-1502, fin juin, Louis XII couche à Embrun, allant en Italie.
-1515, juillet, Trivulce, Bayart, le connétable de Bourbon, passent
avec leurs troupes à Embrun; août, le roi François Ier
y séjourne
-1537, 18 février, le roi donne deux canon à la ville. Même
année 29 octobre, ce prince couche se nouveau à Embrun;
10 novembre, Blaise de Montluc y passe avec ses Gascons.
-1540, Étienne Brun, de Réotier, est brûlé vif
à Embrun comme protestant.
-1547, 9 septembre, Henri II couche à Embrun.
-1548, 24 octobre, Renée de France, duchesse de Ferrare, et Anne,
sa fille, ainsi que son mari François de Lorraine, duc d’Aumale, passent
à Embrun.
-1573, juin le capitaine Chamiseau, dit Châteauredon, tente de s’emparer
d’Embrun pour le compte des protestants; il est écartelé.
-1581, 5 mai, un autre protestant qui avait voulu livrer la ville à
Lesdiguières est mis à mort; 22 septembre, le duc de Mayenne
fait son entrée dans Embrun; on y construit une chapelle par ses ordres.
-1585, 19 novembre, Lesdiguières s’empare d’Embrun par surprise;
le trésor de la cathédrale est pillé.
-1599, le culte catholique est rétabli.
-1604, février, ordonnance de Henri IV autorisant les Jésuites
à s’établir à Embrun.
-1629, 26 et 27 février, Louis XIII et Richelieu, allant en Italie,
couchent à Embrun.
-1629-1630, la peste sévit dans la contrée ; les consuls font
un vœu à la Vierge et à saint Roch.
-1630, 18 février, Richelieu passe de nouveau à Embrun et
y a une conférence avec Pancirole, légat.
-1692, du 4 au 16 août, siège d’Embrun par le duc de Savoie
en personne; les assiégés, commandés par le marquis
de Larrey, ne se rendent qu’après avoir épuisé leurs
munitions. La ville paie 55,961 livres 15 sols de contribution de guerre,
les cloches sont enlevées; 5 septembre, la duchesse de Savoie vient
à Embrun; 6 septembre, le prince Eugène y vient également.
Le duc de Savoie y tombe malade de la petite vérole et en sort le 16
septembre; 19 septembre, son armé bat en retraite.
-1720, la peste sévit de nouveau à Embrun; renouvellement
du vœu des consuls à saint Marie et saint Roch.
-1727, du 16 août au 28 septembre, concile présidé par
Tencin, dans lequel est condamné comme Janséniste le vénérable
Soanen, évêque de Senès
-1744, Dom Philippe et le prince de Conti, allant en Italie avec leur armée,
s’arrêtent à Embrun.